Entreprise Libérée – Brève introduction
Pourquoi les manageurs et dirigeants s’intéressent-ils à l’Entreprise Libérée ? Vous avez peut-être déjà entrepris la démarche. Tout chef d’entreprise ne peut qu’être intéressé par les résultats peu contestables des Entreprises libérées -> démultiplication de la créativité, de l’innovation au service du client et son impact sur le marché, et un haut niveau d’engagement des collaborateurs. L’aspiration des peuples change. Il suffit de constater les changements, bouleversements soudains dans beaucoup de pays, partout dans le monde. La génération Y avait donné un coup de semonce. Avec les générations suivantes le changement est plus radical encore. Imaginer qu’il va être possible de continuer à manager d’une manière classique n’est plus tenable. Les suicides, les burnout sont les ultimes signaux des générations précédentes. Les nouvelles générations ne s’en laisseront pas compter… Mais alors ? Depuis des décennies, des chefs d’entreprises poussés par des motivations diverses (un mal vécu précédent, une situation de crise qui exigeait un changement du tout au tout ou par idéalisme, etc.), ont suivi leur intuition pour tenter des expériences managériales et organisationnelles nouvelles. Beaucoup de principes à ces expériences sont similaires. C’est ce qui a amené cette appellation « Entreprise Libérée ». Bien qu’elle soit discutable, cette appellation trouve son origine dans la 1ère expérimentation et dans l’intention de cette démarche. Dans les années 70 Bill Gore imagine l’application d’une fibre mais il n’arrive pas à se faire entendre par les instances managériales de Dupont de Nemours où il travaille. Il quitte ce groupe pour créer sa propre entreprise. En réaction, il prendra une option globale = pas de hiérarchie. Il déclinera cette intention en 2 principes :- Un organigramme extra plat,
- Aucun titre de directeur.
- Ils virent les manageurs en place.
- Ils font confiance aux collaborateurs (suppriment et réduisent : les contrôles, les reportings, les procédures, les règlements).
- Ils réduisent et suppriment les services centraux.
- Ils réorganisent leur entreprise en cellules de 50 personnes.
- A la tête de chaque cellule, le leader est plutôt élu par les membres de l’équipe.
- L’autonomie des cellules (mini-usines) s’appuie sur des principes – elles s’adressent à un marché – elles ont aussi l’autonomie de l’aménagement de leur environnement.
- Plus tard, certaines expériences iront jusqu’à laisser aux salariés le soin de fixer leur salaire, avec des résultats très variés.
- C’est un mouvement qui vient des années 70
- C’est un mouvement que l’on retrouve sur tous les continents
- C’est un mouvement qui ne fait que s’amplifier et… il n’est presque déjà plus possible de continuer à manager sans revisiter son management.
- Bunsha – Kumiyasy Sakai – 1987
- A contre-courant – Ricardo Semler – 1993
- L’entreprise libérée – Tom Peters – 1993
- La belle histoire de FAVI (tome 1 & 2) – 1997
- La fin du management – Gary Hamel – 2007
- Liberté et Cie – Isaac Getz – 2009
- Faut-il libérer l’entreprise ? Gilles Verrier – 2015
- Arte – le bonheur au travail – début 2015 https://boutique.arte.tv/detail/bonheur_travail
- TF1 – Chronoflex
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